Cette aide à l’exploitation est encore perçue à tort, en particulier par des libraires, comme une aide avant tout à l’animation, du fait de son introduction au moment du label LIR/LR, de critères d’éligibilité proches, de l’articulation pratique des deux formulaires dans un souci de simplification et d’une commission commune jusqu’en 2012.
En résumé :
Ce qui reste principalement inchangé
- La date limite de dépôt des dossiers au 31 juillet.
- La possibilité de solliciter cette aide chaque année et donc une instruction annuelle ;
- Les montants forfaitaires, hiérarchisés (3 000 €, 5 000 €, 7 000 €, 10 000 €) ;
- Le seuil plancher de chiffre d’affaires ;
- La libre disposition de cette somme par le bénéficiaire qui peut la consacrer à des petits investissements, le renforcement de sa politique d’animation, de rayons, l’amélioration de sa trésorerie …
- Un examen basé sur des données de l’exercice en n-1.
Ce qui évolue, est (ré)affirmé
- L’intitulé : Mise en valeur des fonds et de la création éditoriale ;
- L’objectif de soutenir des librairies qui, à des échelles très différentes, proposent, promeuvent, travaillent des assortiments de qualité, en phase avec les secteurs éditoriaux que le CNL a vocation statutairement à soutenir, mais aussi une offre adaptée à leur environnement en ayant le soin de répondre à la demande ;
- La mise en avant de critères professionnels (accueil, conseil, présentation de l’offre, gestion des stocks, outils, communication, lieu…) ;
- La politique d’animation et partenariale continuent évidemment à être prises en compte, dès lors qu’elles sont le reflet, la continuité d’un travail de promotion sur l’offre, de réponse à la demande et contribuent à l’identité, l’ancrage, l’ouverture de la librairie localement ;
- La dimension territoriale prise sous plusieurs angles reste évidemment importante mais dès lors que la librairie effectue un travail professionnel.
- L’impossibilité de solliciter cette aide en cas de subvention à la reprise accordée la même année ou la précédente, ceci afin d’avoir le recul nécessaire.
- Le plafonnement des ventes à terme à 40% du chiffre d’affaires, 50% pour les librairies jeunesse.
- L’obligation désormais d’être équipé d’un logiciel de gestion des stocks et ventes pour pouvoir prétendre à cette aide.
- L’actualisation de la situation de la librairie à travers notamment le bilan le plus récent.
Pour en savoir plus
Règlement complet de l'aide sur le site du CNL