Un appel aux professionels
Tous les lecteurs, tous les amateurs de littérature jeunesse peuvent la signer. Tous ceux qui sont sensibles au sort des créateurs, au sort de ceux qui amènent la matière première de la chaîne du livre, au sort de ceux qui, malheureusement, ne peuvent pas en vivre dans une grande majorité des cas, peuvent se mobiliser : bibliothècaires, libraires, institutions culturelles, organisateurs de salons du livre ou responsables d'associations d’auteurs.
Un auteur jeunesse touche en moyenne 6 % sur le prix hors taxe du livre
Si quelques éditeurs, trop rares, acceptent de payer décemment leurs auteurs jeunesse, dans l'écrasante majorité des cas, les maisons d'édition proposent des à-valoir dérisoires et des pourcentages ridicules, bien en-deçà de ceux de la littérature générale.
La Charte poursuit la mobilisation
Après la tribune publiée cet été dans l'Obs, après les dix épisodes des vidéos-tracts de Guillaume Guéraud qui exposent depuis quelques mois la réalité de la situation des auteurs et illustrateurs jeunesse et témoignent des combats à mener, la Charte poursuit la mobilisation, alors que s'amorcent de nouvelles négociations.