L’Observatoire du dépôt légal poursuit son travail pour la sixième année consécutive. Initié par la Bibliothèque nationale de France en 2011 pour proposer une analyse des collections qui rentraient par l’obligation légale de déposer tout document produit et/ou diffusé en France à un public hors du cercle familial, cette présentation fondée sur des statistiques et des observations permet, année après année, de dessiner de façon très précise le portrait de ce qui se crée culturellement aujourd’hui dans la société française.
Cette étude permet de dégager les tendances de la production intellectuelle du pays et de suivre l’évolution de ses pratiques culturelles : diminution continue du nombre de titres de presse, augmentation de la part d’autoéditeurs de livres qui se poursuit, éparpillement des labels musicaux indépendants ou encore transformation d’une mode passagère en tendance plus pérenne pour la troisième année consécutive concernant les vinyles, objets redevenus cultes...
C’est d’ailleurs sur la musique que le focus 2016 se penche : comment se répartit la production musicale entre labels et majors ? Du livre-jouet pour enfant aux albums, des biographies de compositeurs aux affiches de concerts, il amène à se poser des questions telles que : quels musiciens/auteurs/compositeurs sont les plus joués et écoutés ? Quelle est la part des principaux éditeurs de partitions ?